Quand l’ Egypte était Amazigh
Une extraordinaire découverte scientifique a été faite au sujet de l’Égypte. En effet, monsieur Lucotte anthropologue français qui travaille aux ÉTATS UNIS, à rendu public, un article d’une importance fondamentale pour l’histoire humaine. Particulièrement pour les imazighenes. Il montre, par des analyses génétiques, que le fond ancien de la population égyptienne est majoritairement AMAZIGH. Plus on avance, soutient-il, preuve scientifique à l’appui, vers le Nord égyptien, la population est amazighe. Vers le Sud, elle est Nubienne. Ce même fond AMAZIGH est prépondérant en Libye.
Pour mémoire, c’est du Lebu, grande tribu amazighe, tout comme les tribus Temehu, Tehenu-cité par les sources égyptiennes-qui entretenues des relations privilégiées avec l’Égypte que dérive, le mot Libye. Plus tard, cette même branche amazighe accédera au trône de l’Égypte par l’entremise de sheshonq et fondera la XXII dynastie. Il est le Shishak de la Bible hébraïque (14 h 25 Rois 1 ; 2 Chroniques 12:1-12).
Ce long voyage vers un passé lointain, rendu possible par la science, la technologie. Replace les imazighenes, en cœur même de l’histoire et apporte un éclairage nouveau, sur l’origine, d’une des plus grandes civilisations que la terre n’a jamais vu naitre. Féconde en savoir architecture, mathématique, religion, art, astrologie… Un héritage, certes universel, mais que l’Amazigh peut, doit revendiquer, s’approprier.
Tout Amazigh sensible à l’inextricable situation que traverse son peuple, se posera ces questions : cette découverte, renferme-t-elle, en son sein, la réponse ou tout du moins des indices sur l’origine des Imazighenes ? Expliquera-t-elle les raisons de l’énigme ? Dévoilera-t-elle les initiateurs du mystère Amazigh ? Hélas, pour l’instant seul l’avenir détient les réponses. Cependant, gageons qu’elle nous les révèlera à temps. Après quatorze siècle d’obscurité, on peut attendre, patiemment, le lever du soleil.
Par contre, on peut, sans craindre de se faire happer par un attrape-nigaud, esquisser un bégaiement de certitude. Toutes les études historiques, les travaux théoriques, soutenant une origine blanche et d’ascendance AMAZIGHE de l’ancienne Égypte, tout on soulignant l’apport d’autres peuples — conquête oblige — spécialement des Nubiens, viennent d’être confirmées par la génétique.
À présent, il (s) se voit conforté par la science.
Monsieur, Bernard Lugan, docteur en histoire, africaniste… n’hésite pas à parler d’un tremblement de terre. D’un séisme qui emportera toutes les thèses, de nombreux « savants » sur lesquelles repose l’histoire officielle de l’UNESCO, le congrès de Durban. Leurs travaux, affirme-t-il, seront pulvérisés, réduits à néant, par la découverte de monsieur Lucotte.
Toutes les études relatives aux origines des fondateurs de l’Égypte, basées sur le mensonge, la propagande et la négation des falsificateurs de l’histoire, déguisés en justiciers de l’Histoire, s’écrouleront.
Son hypothèse, développée dans son livre « Histoire de l’Égypte ancienne », chapitre : L’influence amazighe dans la création de l’Égypte -paru deux ans avant la publication de monsieur Lucotte-démontre, par les apparentements, les styles artistiques, une matrice culturelle, commune aux anciens Égyptiens, et aux chasseurs du Sahara oriental, de souche amazighe. Leur influence a été déterminante dans la construction de cette magnifique et noble civilisation. Réfutant la thèse, des afrocentristes, d’une Égypte exclusivement noire. Bien en contraire, il écrit que l’apport du monde méridional, encore plus oriental fut relativement faible.
Ce qui est extraordinairement regrettable, choquant même, est, l’incroyable, l’intolérable silence des élites concernées, en premier lieu. Mais bon dieu, voilà une découverte qui replacera le peuple amazigh, au centre de l’histoire humaine. Où sont-ils nos scientifiques, lesquels de temps en temps, un dimanche-nocturne-d’hivers, sautillent d’un site amazigh à un autre, étalent pour éclaircir, recadrer les conversations des infortunés ignares du bas peuple, un savoir académique et un moralisme frisant le rigorisme théologien. Que c’est amusant de les suivre, d’un site amazigh à un autre !
Une telle lumière ne sied-elle point à leurs yeux de myope ? Préfèrent-ils laisser les occidentaux commenter et les ségrégationnistes qui martyrisent tamazight et ses locuteurs polémiquer et réfuter. Intelligentsia abandonnée ou pire ignoré, par les muses, trémoussant d’impatience, devant les portes des librairies, proposant le livre sur l’Amazigh, écrit par Dadatsun * l’occidental.
Eh ! Petit, ton monsieur, Lugan, est connu, pour ses thèses, controversées. De plus, son parcours politique, ne plaide pas, en sa faveur, rétorqueront-ils les politiquement correct, les pacifistes, amazigh à l’esprit formaté par qui a l’art de transformer un bourreau de la pire espèce, en pauvre victime innocente. Soit, admettant que tout ceci n’est qu’un canular pour adolescent, en mal d’inspiration ! Cependant, en ces temps de communication, tous azimuts, ne faut-il pas créer l’évènement, pour parler, de soi ? Ne sommes-nous pas aptes à affronter une meute déchainée pour diriger les projecteurs sur notre peuple ? Si pour certains, ceux du zénith suffisent amplement à leur bonheur folklorique. Pour moi, ils m’aveuglent et m’empêchent de voir, les obstacles parsemés sur la route de mon peuple.
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